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21 novembre 2014 5 21 /11 /novembre /2014 21:04

Lecteur, lectrice,

J'espère que tu vas bien et que tu as passé une bonne semaine. En ce qui me concerne, ça va. J'ai fait du sport et des finances publiques, ce qui te donne un petit peu un aperçu de ma vie de rêve (je le sais bien que le principe d'annualité budgétaire ça t'envoie du rêve)

Franchement, pourquoi vouloir Ioug Djackmann quand on a Michel Sapin ?

Franchement, pourquoi vouloir Ioug Djackmann quand on a Michel Sapin ?

Bref. Ma vie n'est qu'ordre et beauté, luxe calme et volupté.

Mais je sais bien que toi, petit lecteurounet, lectrice d'amour, tu erres depuis une semaine, accro que tu es au cliffhanger de malade que je t'ai fait la semaine dernière. Depuis, tu réclames ta dose comme une vulgaire personne pas vintage genre de 2 ans à qui on aurait refusé un 3ème épisode de Trotro.

Sous ce masque angélique se cache un fourbe manipulateur et égocentrique qui aime à gaspiller le rouge à lèvres de maman et à provoquer des inondations chez lui.

Sous ce masque angélique se cache un fourbe manipulateur et égocentrique qui aime à gaspiller le rouge à lèvres de maman et à provoquer des inondations chez lui.

Eh ben tiens, maintenant qu'on en parle. Je voulais te parler des typologies de voyageurs.

Et justement maintenant qu'on a parlé de Trotro (je te jure, depuis que mes copines ont eu des enfants, je découvre des abîmes insoupçonnés) je voulais justement te parler d'une typologie en particulier : le Parent au bord de la crise de nerfs.

Le parent au bord de la crise de nerfs

A quoi le reconnaître ?

Pour reconnaître un parent au bord de la crise de nerfs, c'est assez facile : il ne se déplace jamais sans ses deux charmants appendices en réplique à petite échelle : Destructor 1er et Terminatora 1ère.

Généralement, tu repères les deux monstres charmantes têtes blondes de loin, au son qu'ils produisent loin de leur habitat naturel : un mélange de feulement de chats qui se battent, de hurlements de cochons qu'on égorge et un soupçon issu de leur créativité sans limite. Les deux abominations à pattes adorables bambins étant dotés d'une inventivité sans borne, tu vas pouvoir juger des modulations de leurs cordes vocales pendant les 3 heures à venir.

Car c'est un fait, le parent au bord de la crise de nerfs aime à se promener avec ses appendices dans des endroits confinés desquels tu ne pourras t'échapper, comme le TGV. C'est qu'il est en partance pour Vesoul, Valence ou Nice, enfin tout endroit où il va pouvoir refiler Destructor et Terminatora pendant 15 jours, rentrer, et passer 15 jours à enchâiner les happys hours et les after work.

Généralement, le parent au bord de la crise de nerfs se reconnaît à sa capcité à dire mollement à Destructor, qui vient de te harponner le mollet avec une fourchette en plastique :"mais enfin choupinou, tu aurais au moins pu dire pardon à la fourchette" quand tu le menaces d'appeler la ligue de prévention juvénile. Car globalement le parent au bord de la crise de nerfs est amolli par 6 ans de nuits sans sommeil, depuis que Destructor est entré dans sa vie, et que depuis il ne fait pas ses nuits. C'est que Destructor semble conjuguer à la fois trouble de l'attention, hyperactivité et agressivité caractérisée.

C'est quand Destructor menace de s'attaquer à la mousse des sièges devant les forces de l'ordre ferroviaire, après avoir provoqué un trauma crânien chez un passager lors de son sport favori, le lancer de petite voiture, que le parent au bord de la crise de nerfs donne toute la mesure de son pouvoir : il se met alors à hurler de façon hystérique sur Destructor et à menacer de passer Terminatora par la fenêtre, provoquant les pleurs frénétiques des deux enfants.

 

Comment le nourrir ?

Le parent au bord de la crise de nerfs se nourrit depuis 6 ans des KindeurCounetry qu'il vole à ses enfants dans leurs instants d'inattention. Tout ce que tu pourras lui donner fera de lui (ou elle) une personne comblée.

Où le pécho ?

Tu veux vraiment ça ? C'est ça que tu veux ? Non évidemment. Donc méfiance envers tous sémillant(e)s trentenaires célibataires lors des happys hours et after work du 1er au 20 juillet, puisqu'après le parent au bord de la crise de nerfs va rejoindre sa diabolique progéniture pour une semaine à la Tranche sur Mer avec ses parents.

Habitat naturel hors voyage

Outre le TGV (son lieu de prédilection), ce specimen hante pendant l'année les magasins et surtout les files d'attente dans les caisses le samedi après midi. Tu peux le trouver également à la Cité des enfants de la Villette.

A ne pas confondre avec :

Le parent normal, qui lui est conscient du pouvoir de nuisance de sa douce progéniture et tente au moins de canaliser les choses (et on peut louer l'effort)

 

Le bardoudeur

Globalement, le modèle de vie du baroudeur, c'est lui, là :

Le baroudeur tel qu'il se représente

Le baroudeur tel qu'il se représente

A quoi le reconnaître ?

Si le roots voyage pour faire des rencontres, le baroudeur quant à lui recherche des expériences.

Pour lui, le sel du voyage c'est d'emmagasiner toutes les histoires possibles pour les raconter après, et tant pis si sur le moment c'est galère, du moment que c'est authentique.

Le baroudeur ne partage pas non plus le goût du sain effort qui sent la transpiration et le bourgeon de sapin chez le roots : il veut avant tout s'amuser.

Du coup, le baroudeur cultive un souverain mépris pour les guides touristiques - sauf le Lonely Planet, qu'il consent à ouvrir une fois qu'il est dans l'avion d'aller. Il dédaigne aussi l'équipement, et tant pis s'il va escalader l'Anapurna avec des tongs.

Mais surtout, si le baroudeur aime vivre des aventures de jour, il vit surtout la nuit. C'est généralement à ses récits de beuverie d'alcool local distillé à partir de soja fermenté et de venin de serpent qui lui a fait vivre 5 jours d'hallucinations que tu le reconnaîtras. Ou la fois où il a fait du ski dans les Alpes sans jamais avoir fait de ski dans sa vie.

De toutes façons, il peut tout vivre, tant que vers 5h00 du matin il peut aller s'écrouler sur un matelas alvéolé pour cuver.

Comment le nourrir ?

Le baroudeur est un homme  ou une femme de terroir qui n'a pas froid aux yeux. C'est le moment de lui servir ta gentiane spéciale cuvée "le caillou", ses entrailles ont vu pire.

Où le pécho ?

Dans n'importe quel vol à destination d'un pays dont la liste de vaccinations obligatoire frôle l'épaisseur du Bottin mondain. Au Japon, au Vietnam ou au Mexique. N'importe où il peut boire et manger des trucs bizarres.

Habitat naturel hors voyage

L'Est parisien. Car finalement, au fond de lui, le baroudeur est avant tout un Parisien frustré de vivre dans une grande ville, pour un boulot de bureau ennuyeux à mourir et en recherche d'authenticité.

A ne pas confondre avec

Le clubbeur, qui partage son goût du confort et de la fête, mais pas du risque

Le roots, qui préfère avant tout les rencontres.

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