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30 juin 2011 4 30 /06 /juin /2011 18:00

Lecteur, Lectrice,

 

 

L'autre jour je te racontais mes pérégrinations au Mans (oui, j'ai une passion pour le linkage intra-blog, et c'est mon choix Germaine). Nous en étaions restés sur un suspens à peine soutenable, puisque les héros s'apprêtaient à passer la nuit sous la tente.

 

 

Reprenons si tu le veux bien.

 

Jour J, samedi

 

 

2h20 : j'arrive pas à dormir

 

3h20 : j'ai dû m'endormir, parce que là je viens de me faire réveiller en sursaut par des gens qui hurlent

 

5h30 : j'ai froid

 

5h31 : je suis encoulée dans mon sac de couchage. J'ai froid

 

6h47 : je me re-réveille toute ankylosée par le froid. Je me demande combien d'orteils il faudra amputer demain matin.

 

8h00 : dernier réveil et lever. J'ai froid. Mais miracle, mes orteils sont intacts.

 

8h06 : je cherche des toilettes.

 

8h07 : j'en trouve. Mince, ya la queue.

 

8h12 : horreur, malheur, ce sont des toilettes à la turque

 

8h15 : j'ai réussi à ne pas tomber dans le trou. Je me sens soulagée.

 

8h31 : ya pas à dire, on est sacrément organisés pour le camping, ya même du thé en sachet

 

9h28 : après une session toilette, petit déj, rangement, il est temps de penser à se préparer pour la parade des rollers

 

11h00 : on part à la parade des rollers. J'ai encore envie d'aller aux toilettes.

 

11h12: je trouve des toilettes, à l'occidentale. Et propres. C'est fou comme des bonheur simples peuvent illuminer une journée.

 

11h16 : sur le chemin de la parade, je croise les Pontisalliens déguisés en anges avec des combinaisons transparentes. Ma santé oculaire aurait préféré que certains gardent leur boxer comme il est : un boxer. En string, ce n'est pas seyant.

 

11h28 : on commence la parade des rollers en attaquant par la montée du Dulop (une montée de 500 m sur le parcours). C'est pas si dur que ça en fait

 

11h34 : sauf que après la montée, ya la descente. Et des tas de personnes dans lesquelles je ne préfèrerais pas rentrer. J'attrappe des crampes aux pieds à force de faire des raclettes. J'ai peur.

 

11h44 : on boucle le tour. Sauf que la sortie est fermée. Faut refaire un tour

 

11h47 : seconde montée du Dunlop. Ben en fait il passe pas si bien que ça la deuxième fois.

 

11h58 : fin de la parade. Maintenant faut vite aller déjeuner, à 13h00 ils ouvrent le paddock.

 

13h45 : on arrive un peu tard au paddock. Je fais la navette entre notre box (pris d'assaut par une horde de vikings) et la Lyonnaise privée d'accès à l'enceinte pour cause de non bracelet vert (qui est dans les mains d'un autre membre de l'équipe). La tension est à son comble, je viens de déjeuner mais je boufferais bien du vigile là.

 

13h46 : ya plus de place dans le box. Les Vikings ont tout pris ces scélérats.

 

14h20 : bon, en fait une équipe s'était trompé de box, on récupère une place toute pourrite

 

14h37 : je suis fière de nous, on est des dieux de l'organisation. On a des maillots assortis à nos noms, de la bouffe, chacun notre paire de rollers. Enfin ça, c'est juste qu'à ce que je voie les Vikings déballer leur table de massage de kiné, leurs matelas gonflables,

 

 

 

 

 

15h50 : je suis crémée, habillée, équipée, ça démarre dans 10 min, dehors il fait 1 000°C (environs), la tension est à son comble, je monte dans les tribunes encourager le coéquipier qui va faire le départ. Pour le départ des 24h00 en roller, c'est comme à moto, les conccurrents doivent courir vers leur fougueux destrier avant de s'élancer sur la piste tels des héros modernes. En l'occurrence, le héros moderne est en chaussettes, face à ses rollers, de l'autre côté de la piste, et attend le signal de départ avant de courir les enfiler.

 

15h58 : ma soeur est tellement stressée qu'elle manque défaillir.

 

16h00 : le coéquipier fonce enfiler ses patins et réussit à les enfiler presque sans chuter. Je suis fière de nous.

 

17h50 : c'est mon à mon tour de rouler ! Je suis : stressée.

 

17h51 : peut on mourir d'hyperthermie sur la piste du Mans ?

 

17h24 : Rectification. Ce n'est pas la chaleur qui aura ma peau. C'est la montée du Dunlop

 

18h03 : je boucle mon tour en un temps minable. Je suis : honte.

 

18h30 : je raconte mes malheurs dunlopesques à un membre de l'équipe lyonnaise bien connu sur l'ïle Barbe si vous voyez ce que je veux dire classé en descente et morbiflettophile (j'avoue, pour l'ïle Barbe, ce n'est que perfide insinuation de ma part) (mais pas pour la morbiflette) et il me répond avec un regard compatissant que le premier tour, c'est toujours le plus dur (je le soupçonne de me flatter pour garder ouvert l'accès que je représente au Morbier). je suis : rassurée.

 

18h45 : je pars dîner, je re-roule à 22h00. Pour le moment ça me paraît plus utopique q'autre chose, vu l'état de mes jambes. Je suis : désespérée.

 

Notre jeune et somptueuse héroïne parviendra-t-elle à rechausser ses rollers un jour ? Rencontrera-t-elle le héros de ses rêves du haut de ses patins ? Vous le saurez en lisant la suite de notre feuilleton : roller et paaaaaaaassion, des gens qui roulent, des gens très cools. Rooooooollère et paaaaaaassiooooooon (musique ringarde type 80s)

 

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